Première Journée des Adhérents : 'Les Adhérents ont la parole'

Vendredi 26 MAI 2023
Novotel Vaugirard - Paris

Retour d’expérience d’un groupe de radiologie libérale sur 15 ans d’activité d’injection de PRP dans la pathologie de l’appareil locomoteur : évolution des pratiques, perspectives et attentes futures.
Julien Borne  Radiologue 
Imagerie Médicale du Parc – LYON

Après avoir expisé l’expérience d’une équipe lyonnaise en matière de PRP depuis 2008 et indiqué le volume d’activité actuelle, nous partageons les trucs et les astuces que nous utilisons en pratique. Nous rappelons les indications classiques en pathologie articulaire dégénérative et tendineuse ainsi que les indications plus rares et moins connues. Comme beaucoup de confrères, nous faisons le constat d’un manque d’homogénéité des pratiques et d’un besoin de rationalisation. Enfin, nous ouvrons le débat en abordant quels sont les défis qui s’imposent au GRIIP, sur le plan technique, tarifaire et scientifique. 

Inhibition musculaire et injection de haut volume
Etienne Dalmais Médecin du sport
Centre d’orthopédie et de traumatologie du sport – BASSENS

L’arthrogenic muscle inhibition (ou AMI) est un phénomène bien connu en traumatologie du sport
et consiste en une inhibition musculaire (en l’occurence nous parlerons du quadriceps) par
altération du réflexe spinal et d’autres facteurs centraux via une altération du message afférentiel.
Cette altération est secondaire à la douleur, des lésions des mécanorecepteurs et … à
l’épanchement articulaire.
Les modèles de simulation d’AMI utilisent en général une injection intra-articulaire de NaCl.
Avec l’arrivée de volumes injectés de PRP de plus en plus conséquent, il convient de se poser la
question d’une éventuelle AMI induite par l’injection de PRP. Pour quels volumes? Combien de
temps persisteraient cette AMI? Quelques éléments de réponse, et encore beaucoup de
questions…